Lucile Peytavin - Repenser l'éducation des garçons
Lucile Peytavin - Repenser l'éducation des garçons

Les hommes représentent l'essentiel des comportements asociaux en France, avec un coût annuel de 100 milliards d’euros pour la société. Lucile Peytavin établit un lien entre les injonctions à la virilité et cette surreprésentation dans la criminalité. Elle plaide pour une éducation repensée des garçons, en leur transmettant des valeurs plus humanistes, afin de bâtir une société plus égalitaire et apaisée.
En France, les hommes sont responsables de l'écrasante majorité des comportements asociaux : ils représentent 83% des personnes mises en cause par la justice et la population carcérale est à 96% masculine. Les ministères de la Justice et de l'Intérieur fonctionnent en grande majorité pour les hommes.
Cela a un coût financier et humain estimé à près de 100 milliards d’euros par an payé par l'État et la société.
Les raisons de cette surreprésentation des hommes comme auteurs de violence apparaissent comme relevant de l'éducation. Il est donc nécessaire de repenser les valeurs et normes que la société leur transmet concernant le respect des règles, le développement de leurs émotions, leur rapport aux femmes et au féminin, l'apprentissage de la parentalité, etc.
Lucile Peytavin expose les liens entre les injonctions sociales à la virilité auxquelles sont soumis les hommes et la surreprésentation de ces derniers dans les statistiques des comportements violents et à risque. Ce faisant, elle invite à repenser l'éducation des garçons. N'aurions-nous pas intérêt à les éduquer comme les filles ? C'est-à-dire à leur transmettre des valeurs plus humanistes pour construire une société plus égalitaire, plus apaisée et plus riche.
Dates et périodes
- Le 14 juin 2025 de 15:00 à 16:00
Lieu
MC2 - Salle du petit théâtre
MC2
38100 Grenoble
Tarifs et réservation
Gratuit - Les inscriptions ne sont pas encore ouvertes, renseignez votre mail sur ce formulaire afin de recevoir le lien d'inscription pour la journée du 14 juin à sa sortie.